M reserved ♦ I’m not locked in here with you! You’re locked in here with ME!

Gianina tapa du pied au sol comme une petite fille et balança son sac à main sur l’homme qui partageait désormais son appartement. « TU AURAIS DU ME LE DIRE ! » Il n’avait pas esquivé à temps son sac et caressait son bras à l’endroit douloureux. Ce n’était malheureusement pas là ou elle avait vis, fait du tir à l’arc qu’on lui avait toujours dit, elle aurait pour une fois du écouter ce que lui disaient ses parents. Fille de riche, elle avait toujours fait plus ou moins ce qui lui donnait envie. Sauf là. Elle avait l’impression de s’être fait avoir encore plus par ce blond de pacotille et s’être fait rouler par un débutant l’énervait au plus haut point. C’était elle la manipulatrice diabolique qui arrivait toujours à ses fins. Elle devait pourtant avouer qu’il l’avait battu à son propre piège, le maitre avait trouvé un concurrent à la hauteur de ses attentes. Il l’avait joué fine le filou. Un petit sourire par là, un reluquage en règle par ci. Tiens, et si on partait en voyage, qu’on oubliait un peu la vie quotidienne. Ni une, ni deux, elle avait fait ses bagages, prête à commencer de jolies vacances. Ses fesses oui. En arrivant dans un sublime appartement, elle avait découvert que toutes ses affaires étaient là et n’en revenait toujours pas. Il avait réussi à faire croire à ses parents qu’ils étaient ensemble et qu’ils allaient prendre un appartement dans une ville plus au sud. Ils n’y avaient vu que du feu trop contents de se débarrasser de leur capricieuse de fille. Gianina elle ne le prenait pas de la même façon, elle aurait aimé pouvoir leur balancer son sac à la figure aussi mais bien sur ils n’étaient pas là. « J’avais besoin de toi Gia. Je ne pouvais pas venir seul. » Elle le fixa et avança d’un pas vers lui. « Attends, je crois que je vais pleurer. T’es vraiment qu’un pauvre crétin. Et moi alors ? Tu t’es demandé une seule seconde si j’avais envie de déménager, de quitter mes amis, ma famille ? » Il recula prudemment pour lui répondre un léger sourire aux lèvres, en plus ça le faisait rire ! « Ta famille a expédié toutes tes affaires ici alors je doute qu’elle te manque plus que ça. Quant à tes amis ils peuvent toujours te rejoindre. C’est un nouveau départ. Des vacances mais prolongées ! » Elle ferma les yeux le plus fort possible priant pour qu’elle se réveille dans son lit à baldaquin. Mais il était toujours là en face d’elle quant elle les ouvrit à nouveau. « T’es un putain de salaud, tu le sais ça ? » Il explosa de rire se disant qu’il avait enfin gagné la partie. Il s’avança vers elle et la prit dans ses bras. Elle se laissa faire mais garda ses bras le long du corps, manquerait plus qu’elle lui montre de l’affection. « Oui mais je suis TON salaud. » Il passa la soirée à lui faire visiter la ville, sa ville. Peut-être que ça allait lui plaire finalement.